Soulever la pierre tombale du silence : FANON et les psychiatres algériens

Publié le par bouhamidi mohamed

Un grand texte,qui permet de comprendre une des raisons de la résilience algérienne du complexe du colonisé et son actuel épanouissement littéraire néocolonial.-M - Bouhamidi.

Soulever la pierre tombale du silence : FANON et les psychiatres algériens

Intervention du Dr Abdelhak BENOUNICHE, lors de la Journées d’étude Frantz Fanon, (06-07-Décembre 2011, Bibliothèque nationale, El Hamma, Alger).

(photo : vue de l'hôpital psychiatrique F. Fanon - Blida)

Cet intitulé « soulever le pierre tombale du silence » est tiré de la conclusion d’un livre d’Althusser « L’Avenir dure longtemps » écrit afin de protester contre la mesure de non –lieu dont il avait bénéficié après le meurtre de son épouse, acte commis « en état de démence » selon l’expression consacrée.

« Silence », « non lieu », c’est le sentiment de se trouver devant un événement non advenu, non admis, qui saisit l’observateur devant l’attitude des psychiatres algériens face aux écrits et à l’action de Fanon. On est en effet surpris par la pauvreté des réactions suscitées par le personnage ; peu, voire pas du tout, de débats ou d’analyses dans les milieux psychiatriques algériens contrastant avec le séisme provoqué par Fanon dans la psychiatrie de son époque.

Et même en séparant quelque peu artificiellement ses écrits psychiatriques de son action politique, force est de constater que la vision novatrice du trouble mental et du soin inspirée de Fanon n’a pas eu d’écho important, à la hauteur de la radicale nouveauté des thèses avancées.

Un tel silence fait problème. Alors que Fanon est largement commenté dans de grandes universités, que son œuvre est régulièrement revisitée par de jeunes chercheurs, que son action politique inspire des mouvements sociaux ici et là, l’accueil timide et réservé de la communauté psychiatrique algérienne sur prend et éveille l’attention.

Bien sûr des réactions individuelles se sont fait entendre, le plus souvent mais pas toujours de la part de psychiatres engagés dans des luttes politique ou institutionnelles, s’inspirant de la pratique psychiatrique de Fanon pour mettre en œuvre des pratiques désaliénistes issues des méthodes de la psychothérapie institutionnelles que Fanon avaient acquises auprès de Tosquelles à Saint- Alban et appliquées à l’hôpital de Blida dés sa nomination. Ainsi peut-on, schématiquement, distinguer deux types de réactions parmi les psychiatres algériens de la période postindépendance :

Le 1er type dont la conception des luttes sociales et de la rénovation psychiatrique coïncide avec celle de Fanon. Ces psychiatres vont manifester leur adhésion dans des articles de la presse médicale et dans des revues de sciences sociales ainsi que par l’organisation régulière de rencontres interdisciplinaires où sont débattus des thèmes actualisés de la pensée de Fanon.

Le 2ème type de réaction regroupe des psychiatres peu prolixes au sujet de Fanon, se montrant réservés, voire critiques à l’égard d’un homme qui s’est affranchi des oripeaux de la science pure pour politiser des problèmes qui ne relevaient pas au premier chef de ce registre. La pratique psychiatrique de Fanon est étiquetée sociatrie et globalement rejetée comme intrusion de l’idéologie dans un champ revendiquant son appartenance au champ scientifique.

Les commentaires de ces détracteurs oscillent entre l’ambiguïté du propos (« oui mais… », « son action est datée… ») et parfois la franche hostilité (« il s’est trompé », « il n’est pas psychiatre »). Les critiques portent essentiellement sur l’importance attribuée aux facteurs sociaux, d’où l’accusation de sociatrie et d’abandon de sa vocation de psychiatre au profit d’un parti pris sociogénétique annonciateur de l’antipsychiatrie.

Ce rapide panorama des positionnements psychiatriques à l’égard de Fanon peut être complété par une étude de la perception de Fanon chez les jeunes générations de psychiatres. C’est sans doute cette catégorie professionnelle qui illustre le mieux « la silenciation » de Fanon chez les psychiatres algériens. À défaut de réactions contrastées et parfois passionnées comme chez certains de leurs ainés, l’évocation de Fanon suscite peu de réactions ; à l’évidence, son nom et ses écrits ne sont pas transmis et on peut penser qu’une amnésie soigneusement entretenue invite à l’oubli.

Cet accueil des psychiatres mérite attention, il concerne une profession qui aspire historiquement à s’autonomiser et à s’affranchir de la tutelle pesante d’une neurologie dominante reflétée dans le substantif « neuropsychiatrie ».

Cette nouvelle discipline peine à trouver ses marques, elle veut bien afficher son autonomie par rapport à la mère patrie neurologique mais se refuse à envisager une dangereuse indépendance qu’une émancipation trop brutale vis-à-vis de la neurologie lui ferait courir.

Cette affiliation à la neurologie, la psychiatrie coloniale n’y a jamais renoncé, puisant dans la théorie organiciste en vogue à cette époque, la théorie des constitutions, les arguments qui lui permettront de construire le tableau « scientifiquement » élaboré du fonctionnement mental du colonisé, ci-devant nommé « l’Indigène Nord Africain ». Ce discours médical s’appuie sur les postulats scientifiques de l’époque, les notions de constitution et de dégénérescence, pour développer une caricature psychiatrique du discours colonial, ces notions subsumant celles d’hérédité, d’innéité et de développement inéluctable sous la domination d’une fatalité biologique. L’école d’Alger, ainsi curieusement nommée, dresse le tableau de « la mentalité indigène » auquel est corrélé celui de « l’impulsivité criminelle du nord africain » apparaissant sur fond de « primitivisme », défini (1939) comme « condition sociale parvenue au terme de son évolution et adaptée de façon logique à une vie différente de la nôtre. Nous pensons même qu’il doit avoir son substratum dans une disposition particulière, sinon de l’architectonie, du moins de la hiérarchie dynamique des centres nerveux. Nous avons d’ailleurs émis l’hypothèse qu’il pouvait s’agir d’une certaine fragilité des zones corticales, laissant libre jeu à la prédominance des fonctions diencéphaliques » (Sutter).

Fanon traduit clairement la signification du primitivisme : « l’Algérien n’a pas de cortex ou, pour être plus précis, la domination, comme chez les vertébrés inférieurs est diencéphalique. Les fonctions corticales, si elles existent, sont très fragiles, pratiquement non intégrées dans une dynamique de l’existence… La réticence du colonisateur à confier une responsabilité à l’indigène n’est donc pas du racisme ou du paternalisme, mais tout simplement une appréciation scientifiquement fondée des possibilités biologiquement limitées du colonisé ».

Ces écrits aliénistes sont importants, ils témoignent de la construction cohérente et systématique d’une représentation de « l’indigène nord africain » dans l’imaginaire colonial, figure typique de l’autre ravalé au rang animalier, mais surtout discours médical souscrivant aux attendus du discours scientifique et apte à figurer dans les traités savants et autres encyclopédies. Sa puissance tient à son affiliation au discours universitaire d’où il tire sa légitimité en observant une méthodologie respectueuse de la démarche scientifique. Qu’on en juge :
Porot et ses élèves jettent les bases d’une science ethnique qui lie mentalité indigène et milieu culturel. Le tableau clinique ainsi constitué regroupe :

Un objet d’étude : « l’indigène nord africain »

Un matériel d’étude : le cerveau

Un instrument : l’évaluation quantitative

Une théorie : la théorie des constitutions et son pendant pathologique, la dégénérescence.

Une clinique : portrait de l’INA décrit comme « hâbleur, menteur, fainéant et voleur… bloc informe de primitifs... ignorants et crédules... instincts primitifs… Indigence mentale… suggestibilité… passivité… Tempérament atone… puérilisme mental… entêtement tenace bien différent de la psychoplasticité mobile et polymorphe du civilisé et de l’européen ».

Une thérapeutique : contentions, méthodes physiques, mais aussi expatrièrent vers les asiles d’Aix et de Marseille.

Une pathologie est identifiée et le schéma établi propulse le personnage du psychiatre sur la scène médicale et renforce davantage sa volonté d’être reconnu par ses pairs.

Or, ce discours médical ne peut se dérouler que dans un contexte historique précis : l’ambition de l’aliénisme à asseoir son exploration du fou sur des bases biologiques, avec pour bénéfice l’acquisition du statut de science médicale à part entière.
Que ce regard aliéniste sur l’autre, l’Étranger, aujourd’hui appelé ethnopsychiatrie, ait pris dans les colonies des allures caricaturales qui conjoignent l’indigène et le fou renseigne en définitive sur les enjeux qui traversent cette discipline naissante, comme s’il était plus facile de mettre en place dans les colonies les instruments d’étude d’une profession en gestation, où la figure étrangère du colonisé se double de la figure étrange du fou, plutôt que dans la métropole où le regard envers le même , le semblable, ne permet pas la distanciation indispensable à l’émergence d’un discours scientifique.

Repères historiques et désir de reconnaissance forment une conjonction donnant naissance à une science coloniale revendiquant son droit à l’existence.
C’est cet ordonnancement que la parole de Fanon bouleverse : l’INA est un artifice idéologique qui cache l’identité de ce dont il est question, le colonisé, qui n’est pas plus objet de science que la violence dont il se sert. Fanon dévoile la violence du discours psychiatrique, son allégeance à un discours premier dont il sert les ambitions et à qu’il sert de paravent.

Avant l’heure, il met à nu l’impensé du discours scientifique et sa propension à des énoncés totalitaires. Non seulement la science coloniale est une imposture scientifique mais la science elle-même pose problème en ce qu’elle institue un discours qui excède ses frontières pour atteindre d’autres rivages où l’idéologique prend le relai.

Pour comprendre ce qu’a d’actuel une telle pensée, il faut être attentif à ces nouveaux discours du Maitre édictant de nouvelles normes, avec la complicité de l’université : il faut désormais mesurer, évaluer, quantifier. Moyennant quoi, sont passées à la trappe ces paroles vivres mobilisatrices de nos vigilances face à l’abrutissement généralisé des consciences contenu dans des programmes destinés à éduquer, former, soigner et autres cas illustrant de quelles prises de positions ou prises de parti relèvent ces incursions scientifiques en philosophie ou en politique.

De ce point de vue, la parole de Fanon est scandaleuse en ce qu’elle démystifie un discours universitaire en dévoilant sa violence constitutive, rupture épistémologique avec un discours dominant et déshumanisant, légitimité par une situation historique déterminée : la situation coloniale.

Est-il besoin de souligner ce qu’une telle entreprise de dévoilement doit à une expérience « fondatrice » où le regard néantisant du dominant a pour visée d’exclure ceux qui portent cette autre différence qu’est la couleur de la peau. Comment ne pas évoquer le racisme quand Fanon dit qu’il y a été exposé tout au long de sa vie et qu’il constate, désabusé, que la couleur noire fait réagir ses collègues de travail maghrébins.

Que les écrits de l’école d’Alger relèvent du bestiaire et de l’imposture ne change rien au constat des logiques idéologiques qui traversent le discours scientifique. La science s’appuie sur des a priori théoriques dont elle ne rend pas compte et qu’elle dissimule à elle-même quand elle veut rendre raison de sa pratique. Ce sont ces apriori qu’il nous faut interroger pour éclaircir l’attitude ambigüe des psychiatres à l’égard de Fanon : ce présupposé, c’est l’adhésion implicite, rarement interrogée, à un corpus théorique, l’organicisme, aujourd’hui appelé psychiatrie biologique, postulant une atteinte organique cérébrale à l’origine des troubles mentaux. Cette conception, relativement ancienne, place l’aliénisme dans le champ des sciences médicales et instaure des profils professionnels nouveaux, l’aliéniste d’abord, le psychiatre en suite, dont la tâche immédiate consiste à édifier un tableau des maladies mentales, une nosographie, en tous points conforme au modèle médical en vigueur.

C’est ce modèle médical avec son postulat biologique qui servira de base à la description de la mentalité indigène par l’École d’Alger. La biologisation de la culture et du social est une conséquence du postulat organiciste, et sa propagation à l’anthropologie, véritable tour de passe-passe, se manifeste à plusieurs niveaux :
- nomination d’une entité nouvelle définie par sa soumission exclusive à ses instincts et besoins : l’INA

- description d’un fonctionnement collectif, le groupe social, à partir de concepts biologiques.

- biologisation du social appréhendé comme réceptacle de besoins innés sous la domination de conditionnements biologiques.

- pathologisation du milieu culturel appréhendé comme corps biologique. Une terminologie médicale désigne le mal incurable qui ronge ce corps et les mots utilisés ne relèvent pas d’un procédé métaphorique. En médicalisant les attitudes et comportements culturels, ils désymbolisent la culture et aboutissent à sa négation.

L’organicisme projette ainsi les présupposés de ses énoncés sur le socius, le réifiant en corps social malade, pathologie de groupe. Le socius devient réceptacle de concepts biologiques, d’où le caractère permanent et figé des traits qui caractérisent le fonctionnement du groupe Le biologisme éternise ces traits en les extrayant de leur temporalité et en les compactant dans une biogenèse atemporelle et anhistorique. Or, les psychiatres algériens, comme la plupart de leurs confères, privilégient une approche biologique des troubles mentaux. Implicite, cette approche conditionne leur regard sur la société et impose des logiques de pensée et de fonctionnement déterminés, ceux-là même qu’avait repérés Fanon comme logiques aliénantes. Il n’y a pas, on peu, de partisans d’une psychogenèse des maladies mentales. Pour des raisons historiques, la psychanalyse et d’autres courants de pensée rencontrent des obstacles à la pénétration de leurs idées, dont la concentration d’un savoir entre les mains d’une source unique monopolisant le discours sur la folie, s’auto- désignant « École d’Alger ».

Tout se passe comme si une colonisation radicale légitimise sa violence par une idéologie présente dans les différents sphères des sciences sociales, en fondant notamment une science coloniale conforme à son programme politique.

La révolution qu’opère Fanon dans le champ des idées, c’est l’invalidation du primat du biologique dans la culture et l’articulation de celle-ci à une subjectivité en souffrance.

En s’appuyant sur la théorie de la constitution et son rejeton, la dégénérescence, Porot et ses élèves médicalisent le social en le référant à une norme. Fanon humanise le social en le référant à une situation, la colonisation. Mais de quel social s’agit-il ?

Le milieu socioculturel tel qu’appréhendé habituellement en psychiatrie a une signification et une portée réduites :

Considéré comme appendice des thérapeutiques médicamenteuses, simple paramètre dans une conduite à tenir visant la réinsertion sociale, complément d’une action thérapeutique centrée autour de critères adaptatifs, le social n’occupe pas la place qui lui revient, relégué au rang subalterne d’adjuvant.

Une illustration récente de cet état de fait est la disparition de toute réflexion sur cette microsociété qu’est l’asile, aujourd’hui hôpital psychiatrique, et les conditions de possibilités d’une action soignante. Le vide théorique ainsi créé a invalidé les questions que posait la psychothérapie institutionnelle, « comment soigner les murs de l’asile ? », laissant place à des programmes de santé mentale soigneusement conformes aux standards internationaux édictés par des classifications soucieuses de diagnostics et de statistiques (DSM). Fanon, sauf erreur, n’utilise pas l’expression « milieu socioculturel ». Le culturel et le social voisinent mais ne se confondent pas. La culture n’est pas un ensemble de valeurs figées, elle est en mouvement, se construisant au gré des situations, son recours est un moyen de défense contre les tendances oppressives. En situation coloniale, la culture réhumanise le colonisé en le mettant en contact avec un registre symbolique écrasé et nié par le colon. La culture parle et ses métaphores et métonymies sont des langages, non des langues mortes et pétrifiées.

Le social n’est pas une composante secondaire et périphérique, il est ce dans quoi baigne immédiatement l’individu et qui le constitue de pied en cap comme petit d’homme.

Fanon aurait fait sien l’aphorisme de Wallon qui fait de l’homme « un être génétiquement social ». Ceci n’implique pas chez lui l’existence d’une sociogenèse mécanique des maladies mentales, comme ses détracteurs le répètent à l’envie. Sa conception du trouble psychique n’est pas mécaniquement causaliste, comme l’est par contre la conception biologisante dont le retour dans l’actualité médicale prend l’allure d’une tendance dominante où la recherche naturaliste de la cause devient occasion de vanter les mérites d’une psychiatrie biologique mobilisée autour de l’avènement d’un homme nouveau, l’homme neuronal.

Nulle pensée mécaniciste de cette sorte chez Fanon, et si les troubles psychiatriques émanent de milieux ou d’environnements pathogènes, ils n’en sont pas le reflet direct ou l’expression mécanique. Il n’y a pas de sociatrie chez Fanon. Les troubles psychiatriques résultent de l’interaction dynamique d’un milieu déshumanisant avec un individu en perte de repères symboliques. Les significations sociales sont en panne de symbolisation et ne peuvent plus être transformées pour devenir sens personnel. Ces significations écrasées et niées ne parlent plus à des individus et ne sont donc pas subjectivées. Fanon pouvait-il nommer autrement ces faillites du symbolique, ces pertes « des lignes de force qui ordonnent » responsables de la montée de la violence ?

L’articulation du social et de la subjectivité permet d’envisager de nouvelles perspectives, notamment la subjectivation des rapports sociaux ou de tel ou tel fait culturel devenu signifiant. C’est cette articulation qui permet de sortir d’une vision exotique et raciste de la culture pour la penser en termes de signifiants aptes à représenter le sujet.

Ceci a dans notre pratique psychiatrique, une portée considérable, habitués que nous sommes à entendre des paroles saturées de références culturelles, en adéquation à des croyances partagées par le groupe. Cette thèse, qui est en vérité une antienne, permet à l’ethnologie de diagnostiquer l’absence de l’individu et la primauté du groupe.

Le trait culturel devenu signifiant personnel permet le dépassement de cette aporie : les traits culturels peuvent se subjectiver et devenir traits personnels, inscrits dans le cours d’un destin singulier. Le psychiatre peut alors entendre cette parole à la première personne s’émanciper progressivement du discours anonyme pour se faire parole au singulier. Car ces traits culturels corrélés à des signifiants ne sont plus assignés à se faire porte-voix d’une culture momifiée, figée dans des stéréotypes et condamnée à un éternel recommencement. Ils sont la réalité subjective de significations sociales qui connaissent un autre destin, comme l’illustrent ces mots, toujours neufs, d’un psychologue dont on gagnerait à redécouvrir l’œuvre, elle aussi passée sous silence, j’ai nommé Alexis Léontiev :

« Les significations sociales ont une autre vie qui reste entièrement cachée, un autre mouvement. Dans cette seconde vie, les significations s’individualisent et se subjectivisent mais en ce sens qu’elles n’évoluent plus directement dans le système des rapports sociaux ; Elles entrent dans un autre système de rapports, elles servent un autre mouvement. Mais ce qu’il faut remarquer, c’est qu’elles n’en perdent pas pour autant leur nature historico-sociale, leur contenu objectif ».

Dr Abdelhak BENOUNICHE

SERVICE DE PSYCHIATRIE

C.H.U. BAB-EL-OUE

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